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Un regard 64. Blog d'une citoyenne

Un regard 64. Blog d'une citoyenne
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11 juin 2010

En débat...en débat...en débat...

A l'heure où la ville de Bayonne constate les difficultés à faire cohabiter en centre-ville jeunes, commerçants et résidents, il est temps de revoir pourquoi la volonté commerciale et touristique de la gestion municipale, tandis que se résumait à une peau de chagrin les ouvertures culturelles pour la jeunesse  du député-maire J.Grenet, a produit des effets pervers autour du concept de "fête"; il est temps de réfléchir au "vivre ensemble" dans cette ville...une des pistes lorgnée par la Municipalité concerne bien sûr la coûteuse facilité de la vidéo-surveillance, la piste sécuritaire; voici ici en apport à la réflexion, les éléments d'une Charte pour "l’utilisation démocratique de la vidéosurveillance", en débat, bien sûr!

vendredi 11 juin 2010-cidefil

Le Forum européen pour la Sécurité urbaine (Efus) et les partenaires du projet européen Citoyens, villes et vidéosurveillance ont lancé, à l’occasion de la conférence de clôture du projet qui a eu lieu à Rotterdam les 27 et 28 mai 2010, une Charte pour l’utilisation démocratique de la vidéosurveillance.Cette charte est née d’un travail conjoint mené entre l’Efus et dix partenaires autour des problématiques liées à l’installation et l’utilisation des systèmes de vidéosurveillance.

 

Y ont participé les villes d’Ibiza (Espagne), Gênes (Italie), Le Havre (France), Liège (Belgique), Rotterdam (Pays-Bas) et Saint-Herblain (France), les régions du Veneto et d’Emilie Romagne (Italie) ainsi que les polices du Sussex et de la ville de Londres (Royaume Uni). Les échanges ont porté sur les difficultés et les solutions rencontrées lors de la mise en place de systèmes de vidéosurveillance et les principes qu’il convient de respecter pour protéger la vie privée et les libertés fondamentales des citoyens. La charte aurait pour objectif de donner aux villes et à tout autre organisme concerné par la vidéosurveillance une série de principes, de références et de recommandations pratiques pour le bon usage des systèmes de vidéosurveillance dans le respect des libertés publiques.

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11 juin 2010

Quel mauvais esprit a dit que ça concerne aussi le rugby pro, maintenant?

Pourquoi le foot business va dans le mur............

FOOT_BUSIN.bmp

un article de Thierry Pech dans Alternatives Économiques n° 292 - juin 2010

En trente ans, le football professionnel a suivi les transformations du capitalisme et changé de modèle économique. Un mauvais arbitrage.

 En juillet prochain, plus d'un milliard de téléspectateurs regarderont la finale de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud. Cette audience est à l'image du développement sans précédent du ballon rond depuis une trentaine d'années. En 1980-1981, les recettes globales des clubs professionnels français s'élevaient péniblement à 77 millions d'euros (en euros constants 2009). Aujourd'hui, selon la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le gendarme financier du secteur (1), le foot hexagonal totalise un chiffre d'affaires de 1,27 milliard. Un score cependant encore modeste par rapport aux 5 milliards du foot allemand et à ses 110 000 emplois.

Les clubs les plus prestigieux atteignent des sommets d'activité: selon le palmarès 2010 du cabinet Deloitte, le Réal de Madrid est la première équipe sportive, toutes disciplines confondues, à générer plus de 400 millions d'euros de revenus (2). Certes, il y a longtemps que ces "entreprises de spectacle sportif" ont jeté aux orties leurs valeurs associatives pour se transformer en sociétés commerciales. Mais l'histoire s'est accélérée depuis les années 1980: des fonds d'investissement sont entrés dans leur capital et plusieurs clubs ont tenté l'aventure en Bourse.

Les joueurs ont été les premiers bénéficiaires de cet essor. En 1971, le célèbre défenseur Marius Trésor recevait 2 500 euros par mois (en euros constants 2009). Thierry Henry empoche aujourd'hui plus de 1,4 million d'euros mensuels. Depuis la fin des années 1990, les salaires des joueurs de la Ligue 1 française ont été multipliés par plus de trois et ceux de la Premier League anglaise par cinq. Mais c'est justement là que le bât blesse: pris dans l'engrenage qu'ils ont eux-mêmes alimenté, les clubs ont une masse salariale (environ 7 milliards d'euros au niveau européen) qui n'a d'égal que leur endettement (un peu plus de 6 milliards). Et le suspense des compétitions commence à pâtir de la concentration des meilleurs joueurs dans les clubs les plus riches.

Comment en est-on arrivé là?

Cet engrenage est d'abord le résultat de l'universalisation du foot, notamment via la télévision. Sa fédération internationale, la Fifa, comptait huit membres au début du XXe siècle, contre 208 aujourd'hui. Avec 26 milliards de téléspectateurs cumulés, la Coupe du monde 2006 a talonné l'audience des jeux Olympiques d'Athènes. A ce mouvement de fond s'ajoutent des mutations plus récentes. Le foot est passé dans les années 1980-1990 (3) du modèle SSSL (subventions, spectateurs, sponsors locaux) au modèle MMMMG (médias, magnats, marketing, marché global). De Tapie à Berlusconi en passant par le milliardaire russe Roman Abramovitch, des investisseurs aux ambitions plus ou moins nobles ont remplacé les maigres subsides des municipalités et des entreprises régionales. De nombreux clubs anglais sont aujourd'hui la propriété d'actionnaires basés aux Etats-Unis (comme Manchester United) ou dans des paradis fiscaux (les Bahamas pour Tottenham, les îles Caïmans pour Birmingham…), abritant des montages couverts par le secret (4). La billetterie bon marché et les buvettes d'autrefois font figure d'artisanat local comparées à l'industrie des produits dérivés, au sponsoring des grandes marques et aux stratégies commerciales des nouvelles enceintes transformées en centres de profit.

L'explosion des droits de retransmission des compétitions a pris une part prédominante à ce bouleversement: en euros constants de 2000, ils sont passés de 1,5 million en 1983-1984 à 580 millions en 2008-2009 pour les Ligues 1 et 2 françaises. Cette flambée s'explique par la multiplication des chaînes privées dans les années 1980-1990 et par le fréquent monopole des fédérations nationales et internationales sur les appels d'offres, des fédérations qui ont ainsi profité à plein de la concurrence entre diffuseurs. Autre facteur décisif: la libéralisation du marché des transferts. Le foot étant plus que jamais une activité économique, la Cour européenne de justice a considéré, dans son arrêt "Bosman" en 1995, qu'il relevait du droit communautaire. Le principe de libre circulation des travailleurs devait donc s'y appliquer sans réserve, mettant fin aux quotas de joueurs étrangers dans les équipes. Les meilleurs ont alors pu rejoindre les clubs les plus offrants, enclenchant un mécanisme d'inflation salariale et de nomadisme professionnel sans précédent.

10 juin 2010

LGVphoto_de_groupe

9 juin 2010

Lettre Ouverte Réunion des Ministres des Transports de l'UE à Saragosse, le 8-9 juin 2010

Aujourd'hui, nous sommes présents à Saragosse; lors d'une synthèse, vendredi, le CADE (Collectif des Associations de Défense de l'Environnement) dressera le bilan de cette participation et la suite de nos actions: le temps fort suivant étant celui du meeting commun avec les élus opposants: rendez-vous le 22 juin, à Ustaritz.
https://www.ten-t-days-2010-zaragoza.eu/
"Lettre ouverte à:
·Monsieur Siim Kallas, Vice Président de l’UE et Commissaire aux Transports, · Ministres des Transports des 27 États Membres de l’Union Européenne
· Coordinateurs des Projets Prioritaires TEN-T et, pour information: · Membres de la Commission des Transports du Parlement Européen
·Membres de la Commission Environnement du Parlement Européen · Médias de l’Union Européenne

le 7 juin 2010
objet: TEN-T Days 2010 - Réseaux transeuropéens de Transport - Elaboration du réseau de base
- Saragosse (Espagne) 8-9 Juin 2010

Vous vous réunirez demain à Saragosse, Espagne, afin d'identifier les éléments clés de la méthodologie pour la préparation de la planification future du RTE-T et de son cadre de mise en oeuvre.
La méthodologie que vous avez adoptée à cette fin est la collaboration avec les intervenants dans les domaines économique et industriel.
Nous, les signataires de la Charte des Hendaye, nous représentons des centaines d'associations en France, l'Italie et Espagne qui se battent depuis des décennies contre le LGV et les lignes dédies fret grande capacité, nous pensons que pour
affronter le futur il est nécessaire d'ouvrir un véritable débat démocratique au sein des 27 États membres de l'UE.
Vous êtes également conscients du fait que les véritables parties prenantes sont les citoyens et non les entreprises qui construiront des voies ferrées et du matériel roulant.
C'est précisément pour cette raison que nous voulons attirer votre attention sur la Charte d’Hendaye que nous avons remis au Parlement Européen le 18 mai dernier, nous vous invitons à la lire.
A cette occasion, nous avons demandé et ici nous réitérons notre demande:
· un moratoire sur la conception et la construction de LGV dans l'Union Européenne,
·  la décroissance des transports, liée à une transformation profonde du modèle
économique et social, en faisant notamment de la proximité et relocalisation de l’économie une priorité,
·  un véritable débat public uniforme à niveau européen sur le modèle de transport, d’aménagement du territoire et de société sous-jacent à ce développement effréné des LGV,
·la restitution en dernier recours de la capacité de décision aux populations directement concernées, fondement d’une authentique démocratie et autonomie locale face à un modèle de développement imposé.
Nous tenons à rappeler que notre opposition aux LGV est basée sur des arguments conformes à un avenir viable des citoyens de l'UE.
La réalisation de lignes ferroviaires à grande vitesse est économiquement et environnementalement insoutenable pour l'Union Européenne et les États membres car, prévue par ses promoteurs pour produire de la compétitivité, des économies d'énergie et pour réduire les émissions de CO2, elle accroît en fait la dette publique, les émissions de CO2 et transfère des coûts économiques et environnementaux inappropriés aux utilisateurs et aux citoyens contribuables.
Les associations et les mouvements qui ont signé la Charte d'Hendaye poursuivront leurs actions pour sensibiliser le public et les institutions sur la nécessité d'orienter la politique commune des transports vers une répartition prudente des ressources
économiques en mettant l'accent sur l'amélioration des lignes ferroviaires existantes.
Une crise financière et économique bouleverse l’Europe, nous croyons donc que la nouvelle politique commune des transports doit décider des investissements sur la base d'évaluations minutieuses des coûts-avantages afin de ne pas aggraver les
déficits des budgets des États membres et la désertification sociale et économique que les lignes à grande vitesse induisent dans de nombreuses régions des États membres."

8 juin 2010

Où en sommes-nous de la 1ère enquête publique concernant le futur traitement de déchets, version TMB?

Pour quelques 200 communes rattachées en la circonstance à l'agglomération Bayonnaise, la première étape de l'enquête publique concernant le lieu d'implantation de l'usine de Traitement Mécano-Biologique vient de s'achever par la décision préfectorale favorable à cette localisation, cependant assortie de quelques réserves:
Conseillère municipale d'Opposition à Bayonne, je reçois ce texte émanant du Député-Maire Jean Grenet:

"Objet: Bil Ta Garbi - Pôle de valorisation de déchets à Bayonne - Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint une copie de la lettre de M. le Préfet nous informant des avis favorables du commissaire enquêteur à la déclaration d'utilité publique, à l'enquête parcellaire, à la mise en compatibilité du plan local d'urbanisme de la commune et à la dérogation de la loi Barnier."  Dans le même temps, l'ADEME publie un avis très intéressant concernant la 2ème étape de l'enquête à venir: celle du choix de process concernant le traitement des déchets; rappelons que seul le tri à la source est une demande soutenable, quels que soient les changements culturels et pratiques à introduire auprès de la population (voir tag DECHETS); certes, la réduction des déchets fait partie de la panoplie des outils, mais elle n'apportera pas de solution durable quant au devenir des déchets: tant que le fermentiscible recyclable en bon compost n'aura pas été soustrait de la poubelle, il restera en mélange dans un bac produisant du méthane difficile à vivre (nuisances olfactives) et à valoriser (énergie), et un résidu appelé outrageusement "compost" impossible à utiliser dans une agriculture de qualité. Il est encore temps de renoncer à ce process, il est encore temps de s'exprimer sur ce dossier lors de la deuxième enquête publique.

Télécharger l'avis de l'ADEME sur le traitement mécano biologique des ordures ménagères (PDF - 271K - 07/05/2010)

"Bien maîtrisé et intégré dans une gestion multi-filières des déchets donnant la priorité à la valorisation des matières extraites, le TMB constitue une contribution possible aux objectifs du Grenelle de l’Environnement à travers le processus de valorisation complémentaire des déchets ménagers et de réduction des quantités dirigées vers l’incinération ou vers l’enfouissement. Le retour d’expériences des collectivités territoriales ayant recours au TMB reste toutefois trop faible et peu probant au regard de la qualité des composts produits et de la réduction des quantités de déchets pour soutenir, à ce stade, la généralisation de ce mode de traitement, dont le coût est significatif et très dépendant de la performance de valorisation et de la pérennité des débouchés..."

www.duflot.org/pauvreterre.php/2009/07/26/le-..TMB

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7 juin 2010

« Vous avez apprécié les augmentations du tarif du gaz, vous adorerez celles sur l’électricité! »

C'est le nouveau slogan que nous prépare le gouvernement, voyons un peu...Eh oui, l’Europe que nous avons acceptée (finalement) est le porte-parole de la libre concurrence; et comme nos dirigeants portent les valises…Ainsi, la loi NOME nous arrive comme une bonne nouvelle : libre concurrence, le marché de l’électricité va t’appartenir désormais !

- Début juin 2010, les parlementaires auront entre les mains l’avenir du service public de l’électricité.En effet, débute dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le gouvernement. Le principe en est simple : constatant que la concurrence ne fonctionne pas - plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.
-Si la loi passe, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu’à 25 % de sa production d’électricité. Un véritable hold-up ! Les fournisseurs d ‘électricités vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires. C’est une première d’obliger une entreprise, dans le monde de la concurrence libre et non faussée, à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité.
Trois points cruciaux sont en question
Point n° 1 : les tarifs : ils vont mathématiquement augmenter puisqu’il est reconnu que la concurrence ne peut s’exercer parce qu’ils sont trop bas. Quelque soit le prix de rachat, tous les fournisseurs chercheront à faire une marge. Des chiffres circulent déjà et les fournisseurs de tous bords se frottent les mains. Cela touchera lourdement tous les usagers et risque de porter un coup supplémentaire au secteur industriel, déjà mal en point, quand on sait que le prix de l’électricité est un facteur important de localisation industrielle. Déjà certains industriels annoncent que, dans ce cas de figure, ils préféreront transférer leurs usines dans des pays qui leur permettent une stabilité et une visibilité à long terme à un tarif intéressant, comme le Canada ou les Etats-Unis, voir d’autres pays d’Europe. L’originalité de la France dans cette affaire, c’est d’accepter d’auto saborder son avantage compétitif, son système électrique.
Point n° 2 : les investissements : les fournisseurs profiteront de la manne nucléaire sans aucun investissement. On a vu ce que cela a donné il y a plusieurs années en Californie avec la grande panne électrique. Là-bas comme ailleurs, l’Etat s’est réapproprié le secteur. Quant à nous, nous privatisons à tour de bras !
Point n° 3 : la clause de destination : la loi stipule que les fournisseurs accédant à la « rente nucléaire » devront justifier d’un portefeuille de clients équivalent sur le territoire national. Tout le monde sait pertinemment que cette clause ne tient pas juridiquement, et qu’au moment opportun elle sera remise en cause et permettra à n’importe quel fournisseur d’aller spéculer partout en Europe. Va-t-on finir par réaliser que la concurrence sur un produit qui ne se stocke pas et se transporte mal est une aberration ?
Le résultat de ce mauvais compromis risque de mettre à mal, non pas l’entreprise EDF mais toute l’organisation du secteur électrique. (Elunet)
La CGT des Mines et de l’énergie vous propose d’agir, en partageant les informations que vous venez de lire et de signer la pétition en ligne.

incidences LGV...LGV...LGV...l’organisation du secteur électrique comprend aussi les gros consommateurs d’électricité, j’ai nommé (Nomé?) la Ligne à Grande Vitesse, cette star du gouffre financier! Une dépense en terme d'augmentation des billets pour les usagers et sur fond de privatisation: exit le grand service public de transport national appelé SNCF...à nos mouchoirs!

loi_NOME_et_LGV

cliquer sur l’image pour lire le lien entre la loi NOME et le projet de LGV

3 juin 2010

attention: voie sans issue!!!

Trafic d'influence ou pas?
En fait, ce n'est pas la bonne question.
Les décisions d'intérêt général en matière d'infra-structures ferroviaires ne passent pas par la construction d'une LGV en Aquitaine: c'est aussi simple que ça!
Alors, rions un peu!

http://www.sudouest.fr//2010/06/03/lgv-une-plainte-deposee-pour-trafic-d-influence-a-uchacq-et-parentis-40-108089-3573.php

 http://www.paysbasqueinfo.com/fr/component/zine/article/735-lgv-langue-de-bois-non-dits-mensonges-approximations-leurres-fausse-mdiation-fausse-concertation-et-tranges-attributions.html

3 juin 2010

du vert sur transport doux dans la ville cette fin de semaine: on compte sur vous!

v_loC'est samedi qu'il va falloir graisser le pédalier et préparer le pique-nique...
Avec l'association BIZI! (vivre!) de Bayonne, voici les rendez-vous:

       -10H00 du matin devant le local Bizi!, 22 rue des Cordeliers dans le Petit Bayonne

         -12H30 : pique-nique au même endroit

        -15H00 devant la mairie de Bayonne

Mais pour que faire me direz-vous?
Bizi! travaille citoyennement sur le dossier des alternatives au tout voiture; ce qui passe par des rencontres informatives et de débat avec la SMTC (transports en commun) et la CABAB (communauté d'agglomération) bien sûr; après un travail de diagnostic des pratiques vélocipédiques des résidents urbains, un parcours sensoriel et kinesthésique s'organise samedi avec tous ceux qui veulent expérimenter de visu - et de vécu - la situation faîte aux cyclistes dans la ville.
Expérimentation validée en poche, nul doute que les négociations avec les décideurs pourront en être confortées.
A vos bécanes!

 

2 juin 2010

Où en est le fret ferroviaire? les actions continuent afin de sauver des emplois:

On se souvient des actions menées localement  (voir tag FRET) et nationalement pour dénoncer la privatisation du fret, les emplois supprimés pour cause d'abandon du wagon isolé (préféré des entreprises et alternative aux murs de camions); alors que l'on sait maintenant que les LGV n'apporteront pas non plus de solution à ce problème, des cheminots et élus continuent de se battre contre cette logique libérale du transport des marchandises. 
Une actualité, la conférence de presse sur le transport de marchandises demande un moratoire sur le plan fret SNCF (Elunet)
Ce mercredi 2 juin 2010 s'est déroulée à la salle des fêtes de Villeneuve-Saint-Georges (commune symbolique) une conférence de presse de l'ANECR (association nationale des élus communistes et républicains) faisant suite au lancement d'une pétition nationale demandant de revoir la copie du plan fret SNCF.
A la tribune : Pierre MATHIEU, vice-président chargé des transports à la région Champagne-Ardenne, André CHASSAIGNE, député du Puy-de-Dôme et président de l'ANECR, Didier LE RESTE, secrétaire général de la CGT-Cheminots, Daniel GENESTE, responsable de l'Union interfédérale des transports CGT, Isabelle PASQUET, sénatrice des Bouches-du-Rhône et Jean-Jacques PARIS, conseiller général et secrétaire général de l'ANECR.
La pétition nationale reprend et relaie un appel lancé par de nombreux syndicats et associations de défense de
l'environnement
et réclame comme lui le respect des objectifs de réduction de gaz à effet de serre, un moratoire immédiat sur la partie « wagon isolé » du plan fret, un vrai débat public sur les conséquences du plan fret, la préservation des installations ferroviaires en situation de réutilisation et l'examen d'organisations nouvelles de la production SNCF en proximité, spécialement adaptées et en coopération avec les opérateurs nouveaux.

Les intervenants ont souligné la contradiction entre l'objectif affirmé lors du Grenelle de l'environnement d'une baisse des émissions de gaz à effet de serre et le démantèlement du transport de marchandises par rail qui risque de se traduire par un report massif du trafic marchandises sur le transport par camions poids-lourds, avec à la clé une pollution plus grande et la saturation des voies routières. Un intervenant a même qualifié d'« hors la-loi » ce plan fret au regard des objectifs inscrits dans la loi par le Grenelle.
En quelques jours, la pétition lancée par l'ANECR a rassemblé plus de 350 signatures d'origines et de sensibilités
différents. Ont ainsi signé la pétition de nombreux responsables syndicaux de diverses confédérations, trois anciens
ministres des transports, un grand nombre de vice-présidents aux transports dans les régions, des députés et des
sénateurs, des parlementaires européennes, deux présidents de conseils généraux, un président de région, des
responsables associatifs, etc.
L'objectif est maintenant un élargissement des signatures à tous les citoyens pour imposer le moratoire, un débat
public et des solutions alternatives au plan de la SNCF. Il s'agit également de développer partout dans les territoires des initiatives sensibilisant la population à cet enjeu majeur.
A noter que le choix du lieu de la conférence de presse n'a rien d'arbitraire puisque il est envisagé la fermeture de la gare de triage de Villeneuve-Saint-Georges, menaçant ainsi 400 emplois. Un collectif pluraliste a été mis sur pied afin d'impulser une grande campagne d'information et de mobilisation, collectif rejoint par de nombreux élus des environs.
Les moyens sont bien sûrs dérisoires face au rouleau compresseur libéral; mais aucun combat n'est perdu si les citoyens se mobilisent; participons à cette nouvelle action, qui fera parler du fret dans les média, qui permettra peut-être de sauver des emplois, ici et ailleurs; pour que cesse enfin l'aberrant transport de marchandises entre lieux de production et lieux de consommation: relocalisons et transportons sur rails en rénovant l'existant.
Si des priorités économiques existent, il s'agit bien de celles-là!

1 juin 2010

pépinière de collectifs départementaux, au pays basque aussi:

 logo1-Suite à la mobilisation nationale de pétition et d'information initiée par ATTAC et la fondation Copernic, nous voici dans le temps de déclinaison locale pour refuser le démantèlement des acquis populaires: le système de retraites à 60 ans (âge légal pour ceux qui le souhaitent ou en ont besoin) doit demeurer sur la base de la solidarité nationale et inter générationnelle, celle du régime par répartition, avec adaptation selon la pénibilité et le souhait de prolongation.
sur le très documenté site national exigences-citoyennes-retraites.net , nous en sommes aujourd'hui à 53 021 signatures

-Le collectif local des premiers signataires se réunit activement et a décidé de plusieurs actions en prélude à la nouvelle mobilisation inter-syndicale prévue le 24 juin:La retraite à 60 ans à taux plein, c'est possible ! Erretreta 60 urtetan !
                Une conférence de presse aura d'abord lieu jeudi 3 juin à 14H15 - Bourse du travail de Bayonne,
                Des débats publics vont se tenir, qu'on se le dise, et que la citoyenneté s'exerce partout dans le pays! -

sineretraites Liste des débats publics ouverts à tous - Bilkura publikoa:
-St Jean Pied de Port, Lundi 7 juin 19H, Cité administrative Salle du sous-sol
-Boucau, Mardi 8 juin 18H, Salle de la cantine municipale
-Bayonne- ATTAC Café, Mardi 8 juin 19H, Taverne de l’Atalante Rue Etcheverry à Bayonne
-Anglet, Mercredi 9 juin 20H, Salle des fêtes (Rdc de la Mairie)
-Hasparren, Jeudi 10 juin 18H30, Salle restaurant Xuriatea Rue Francis Jammes
-Bayonne, Mardi 15 juin 20H, Bourse du travail
-St Jean de Luz, Mardi 15 juin 20H, Salle du Fronton Municipal Av Ithurralde
-Ustaritz, Mercredi 16 juin 18H, Salle Lapurdi
-Hendaye, Jeudi 17 juin 20H, Salle de l’Autoport Quartier des Joncaux
-Biarritz, Jeudi 24 juin 18H, Club House du BO

et pour ceux qui ont raté Pau avec Gérard Filoche, soirée 5 juin, Landes-sud-Attac avec Jean-Marie Harribey.    

Dix contre-vérités sur la réforme des retraites   

Dix arguments souvent matraqués dans la presse décryptés par Attac et la Fondation Copernic : « L’espérance de vie augmente, c’est normal de travailler plus longtemps », « Les fonctionnaires sont des privilégiés », « Il y a trop de retraités et pas assez d’actifs »… 

Idées fausses et argumentaires sur http://www.retraites-2010.fr/

autre site avec vidéos et argumentaires http://www.fondation-copernic.org/

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